Le 17 avril 2024 – Toronto (Ontario) – Affaires mondiales Canada
Aujourd’hui, la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, l’honorable Mary Ng, a rencontré le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester.
Pendant leur visite du marché St. Lawrence de Toronto, les ministres se sont entretenus avec des commerçantes et commerçants qui tirent parti de l’expansion des échanges commerciaux entre le Canada et la France dans le cadre de l’Accord économique et commercial global (AECG) Canada-Union européenne. En 2023, la France était le troisième marché d’exportation de marchandises du Canada au sein de l’Union européenne et son 12e partenaire commercial à l’échelle mondiale, le commerce bilatéral de marchandises étant évalué à 12,9 milliards de dollars.
La ministre Ng a souligné que l’AECG crée des débouchés pour les entreprises et les travailleuses et travailleurs français et canadiens, comme celles et ceux du St. Lawrence Market. Cela est possible grâce à l’élimination des droits de douane sur les marchandises et à la facilitation des échanges bilatéraux. Les relations commerciales bilatérales en plein essor soutiennent également la transition vers une économie verte, alors que le commerce bilatéral de biens environnementaux entre le Canada et l’Union européenne a augmenté de près de 54 % au cours des 7 dernières années.
Lors de leur rencontre, la ministre Ng a fait part de l’engagement du Canada à assurer le succès durable de l’AECG et à faire en sorte que les entreprises canadiennes et françaises puissent bénéficier d’un accès préférentiel aux marchés. Elle a réaffirmé que le Canada travaillera en étroite collaboration avec la France pour maintenir des relations riches et étroites, enracinées dans une histoire partagée et une culture francophone commune, y compris en tant que partenaires au sein de la Francophonie.
La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jenna Sudds, fera une annonce concernant la croissance économique pour les travailleurs à Belleville.
Une séance de photos et un point de presse suivront l’annonce.
Veuillez noter que les détails sont susceptibles d’être modifiés et qu’il s’agit de l’heure locale.
Date : Le jeudi 18 avril 2024
Heure : 11 h 15 (HAE)
Lieu : Loyalist College 376 rue Wallbridge-Loyalist Belleville (Ontario)
Pour vous inscrire, envoyez un courriel à media@hrsdc-rhdcc.gc.ca en indiquant votre nom et votre bureau de presse avant 10 h 15 (HAE) le jeudi 18 avril 2024.
17 avril 2024 – Sainte-Anne-des-Plaines, Québec – Service correctionnel Canada
Le 15 avril 2024, Robert Rousseau, un détenu de l’Établissement Archambault, est décédé sous notre garde de causes naturelles apparentes.
Au moment du décès, la personne purgeait, depuis le 25 février 2022, une peine de quatre ans, 10 mois et huit jours pour des infractions d’agression sexuelle et proférer des menaces de causer la mort et blessure.
Les proches de la personne ont été informés.
Comme c’est toujours le cas lors du décès d’un détenu, le Service correctionnel du Canada (SCC) examine les circonstances de l’incident. La politique du SCC exige que le coroner soit avisé.
Headline: Au Conseil de sécurité, le chef de l’UNRWA dénonce la campagne d’Israël pour démanteler son agence
« Aujourd’hui, une campagne insidieuse visant à mettre fin aux opérations de l’UNRWA est en cours, avec de graves implications pour la paix et la sécurité internationales », a déclaré le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, Philippe Lazzarini, dans un exposé aux membres du Conseil.
Enormes pressions
Alors que la situation humanitaire à Gaza est catastrophique après six mois d’un conflit déclenché par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël en octobre suivie par des représailles militaires israéliennes, M. Lazzarini a noté que l’UNRWA se voit ainsi refuser par les autorités israéliennes l’autorisation de fournir de l’aide dans le nord de l’enclave palestinienne malgré les ordonnances de la Cour internationale de Justice (CIJ) d’augmenter le flux d’aide vers Gaza.
Le chef de l’UNRWA a observé que le mandat de son agence est soutenu par une écrasante majorité des États membres du Conseil de sécurité. « Pourtant, l’agence est soumise à d’énormes pressions. Elle fait face à une campagne visant à l’expulser du territoire palestinien occupé. À Gaza, le gouvernement israélien cherche à mettre fin aux activités de l’UNRWA », a-t-il dénoncé, notant que les locaux et le personnel de l’UNRWA sont pris pour cible depuis le début de la guerre, avec 178 employés de l’UNRWA tués.
Philippe Lazzarini a aussi souligné que la situation en Cisjordanie occupée est « très préoccupante ». L’espace opérationnel de l’UNRWA se réduit, avec des mesures arbitraires imposées par Israël pour restreindre la présence et les mouvements du personnel. « Il devient de plus en plus difficile de maintenir nos écoles et nos centres de santé ouverts et accessibles. Des mesures législatives et administratives visant à expulser l’UNRWA de son siège à Jérusalem-Est et à interdire ses activités sur le territoire israélien sont en cours », a-t-il précisé.
Il a également dénoncé « une campagne en ligne ciblée et systématique visant à répandre la désinformation et à discréditer l’Agence » et qui « fait partie intégrante des efforts visant à mettre fin aux opérations de l’UNRWA à Gaza et en Cisjordanie ».
Un drapeau de l’ONU déchiqueté flotte au-dessus d’un bâtiment scolaire détruit à Khan Younis, à Gaza.
Graves allégations contre des employés de l’UNRWA
Il a rappelé que de graves allégations contre des employés de l’UNRWA à Gaza ont émergé en janvier et qu’il a immédiatement mis fin aux contrats de ces personnes. Le Secrétaire général de l’ONU a ordonné une enquête par l’intermédiaire du Bureau des services de contrôle interne. En parallèle, un groupe d’examen indépendant, dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, évalue la manière dont l’UNRWA respecte la neutralité.
« Malgré ces actions rapides et décisives, une part importante du financement des donateurs reste suspendue. Cela a de graves implications opérationnelles et compromet la viabilité financière de l’Agence », a souligné Philippe Lazzarini, ajoutant être déterminé à mettre en œuvre les recommandations de l’examen et à renforcer les garanties existantes contre les violations de la neutralité.
Selon lui, les appels à la fermeture de l’UNRWA « ne concernent pas le respect des principes humanitaires » mais « visent à mettre fin au statut de réfugié de millions de Palestiniens ». « Ils cherchent à modifier les paramètres politiques de longue date pour la paix dans le territoire palestinien occupé, fixés par les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil », a-t-il ajouté.
« Les accusations selon lesquelles l’UNRWA perpétue délibérément le statut de réfugié sont fausses et malhonnêtes. L’Agence existe parce qu’une solution politique n’existe pas. Elle existe à la place d’un État capable de fournir des services publics essentiels », a-t-il déclaré, accusant la communauté internationale de tenter depuis longtemps « de contenir, plutôt que de résoudre, le conflit israélo-palestinien ».
Préserver le rôle essentiel de l’UNRWA
En conclusion, le chef de l’UNRWA a appelé les membres du Conseil « à préserver le rôle essentiel de l’UNRWA », le soutien politique des États membres devant être assorti d’un financement.
Il les a aussi exhortés à s’impliquer « dans un véritable processus politique aboutissant à une solution susceptible d’apporter la paix aux Palestiniens et aux Israéliens ». Il a enfin jugé qu’il fallait reconnaître « qu’un processus politique à lui seul ne garantira pas une paix durable ».
« Les blessures profondes de cette région ne peuvent être guéries sans cultiver l’empathie et sans rejeter la déshumanisation qui y règne, que ce soit dans la rhétorique politique ou dans l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans la guerre. Nous devons refuser de choisir entre sympathiser avec les Palestiniens ou avec les Israéliens ; ou faire preuve de compassion envers les Gazaouis ou les otages israéliens et leurs familles », a-t-il dit. « Au lieu de cela, nous devons reconnaître – et refléter dans nos paroles et nos actes – que Palestiniens et Israéliens partagent une longue et profonde expérience de chagrin et de perte. Qu’ils méritent également un avenir pacifique et sûr ».
17 avril 2024 – Prince Albert, Saskatchewan – Service correctionnel du Canada
Le 16 avril 2024, le Service correctionnel du Canada (SCC) a tenu une cérémonie de passation des pouvoirs au Pénitencier de la Saskatchewan dans la région des Prairies afin de souligner le départ du directeur Shawn Bird et l’entrée en fonction de la nouvelle directrice Pattie Krafchuk.
La cérémonie de passation des pouvoirs fait valoir l’importance des responsabilités qui se rattachent au rôle de directeur d’établissement. Elle représente le transfert symbolique des responsabilités, des pouvoirs et des obligations d’un leader du domaine correctionnel à un autre.
La cérémonie de passation des pouvoirs est une tradition importante du SCC. Elle permet au nouveau dirigeant de réaffirmer son engagement à l’égard de la mission du SCC et de contribuer à la sécurité du public, des employés et des délinquants.
Le SCC est fier des membres dévoués du personnel du Pénitencier de la Saskatchewan qui travaillent sans relâche chaque jour pour faire une différence dans la vie des délinquants. Leur professionnalisme et leur engagement contribuent à la sécurité publique des Canadiens.
Dans l’intervalle, la mise en œuvre de cette réforme doit être précisée par des normes réglementaires. L’adoption du règlement d’application (RASLP) permet à l’Hospice général de procéder aux adaptations informatiques nécessaires, mais aussi de préparer et former les collaborateurs et collaboratrices aux changements fondamentaux prévus par la loi.
Concrètement et pour l’essentiel, le RASLP fixe les conditions et le mode de calcul des prestations d’aide financière. Dans ce cadre, il précise les montants relatifs aux besoins de base, tout en intégrant les nouveautés voulues par la réforme:
le forfait mensuel pour l’entretien, qui a été augmenté au 1er janvier 2024 à 1031 francs pour une personne, conformément aux recommandations de la conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS), est repris. Le coefficient familial pour la 4e et la 5e personne est augmenté, afin de mieux tenir compte des besoins des enfants;
le forfait pour l’intégration sera désormais accordé de manière automatique à toutes les personnes bénéficiant de prestations d’aide financière;
les montants relatifs aux limites de loyer, qui ont été augmentés avec effet au 1er janvier 2024, sont repris dans le RASLP;
certaines prestations circonstancielles, aujourd’hui remboursées sur facture (frais administratifs et certaines primes d’assurances; frais liés aux activités des enfants mineurs) sont forfaitisées et fixés par le RASLP.
Par ailleurs, le nouveau modèle de franchise sur le revenu de l’activité lucrative est conçu de manière à renforcer l’incitation à la prise d’emploi en valorisant financièrement les faibles taux de travail. Un mécanisme similaire est prévu pour les jeunes en apprentissage ou en préapprentissage. Pour les personnes exerçant une activité indépendante, de nouvelles dispositions ont également été introduites afin de valoriser l’activité accessoire et d’adapter l’accompagnement social aux besoins des situations individuelles.
En ce qui concerne le logement, des adaptations ont été inscrites afin d’éviter des évacuations et faciliter l’accès à un logement pour les personnes au bénéfice de l’aide sociale, notamment en matière de prise en charge des arriérés de loyer et d’assurance de garantie de loyer.
Enfin, le chapitre relatif à l’insertion professionnelle décrit les missions et l’organisation de l’Hospice général au niveau de l’insertion professionnelle ainsi que la collaboration avec l’office cantonal de l’emploi (OCE) et l’office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) dans le but d’améliorer l’employabilité des personnes suivies. Ce chapitre introduit aussi de nouvelles dispositions concernant la prise en charge de frais de formation et de reconversion professionnelles adaptés aux besoins spécifiques des personnes à l’aide sociale.
L’honorable Harjit S. Sajjan, président du Conseil privé du Roi pour le Canada, ministre de la Protection civile et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada, fera une annonce liée au Budget 2024. Un point de presse suivra.
Date
Jeudi 18 avril 2024
Heure
11 h 15 HAE
Remarques :
Couverture libre
Les représentants des médias qui souhaitent assister à l’événement doivent s’inscrire auprès de Sécurité publique Canada en envoyant un courriel à media@ps-sp.gc.ca pour connaître le lieu de l’événement
Les représentants des médias sont priés d’arriver au plus tard à 10 h 45 HAE
La perspective de la retraite est à la fois excitante et effrayante pour de nombreuses personnes. On devient en effet entièrement responsable de son temps, avec parfois à portée de mains des possibilités si nombreuses que ça peut en devenir décourageant. Il est toutefois important de veiller à rester actif physiquement et mentalement.
Les passe-temps peuvent accroître le bien-être en stimulant les fonctions cérébrales, en renforçant les compétences sociales et en améliorant la motricité fine. Une étude réalisée en 2022 a montré que le fait de consacrer du temps à des loisirs était associé à une diminution des symptômes de dépression et à une augmentation perçue du sentiment de santé, de bonheur et de satisfaction générale dans la vie.
Cependant, de nombreuses personnes âgées ne s’adonnent à aucun passe-temps, et cela pour toutes sortes de raisons. Elles craignent notamment de ne pas être aussi douées que lorsqu’elles étaient plus jeunes. Cette peur d’essayer de nouvelles choses peut conduire à des sentiments accrus de solitude et d’isolement.
Voici cinq conseils tirés de la psychologie positive qui pourraient vous aider, vous ou une personne de votre entourage, si vous avez peur ou êtes nerveux à l’idée de vous lancer dans un nouveau passe-temps.
1. Repensez vos points forts
L’idée que nous nous faisons de nos points forts se forme dès le plus jeune âge et reflète souvent les matières dans lesquelles nous étions bons à l’école. La « théorie des forces » de la psychologie positive nous encourage à réfléchir de manière plus large à ce qui constitue une force.
Par exemple, elle considère la curiosité, la gentillesse et la bravoure comme des points forts. Appliquée au choix d’un passe-temps, cette théorie signifie que si vous pensez que l’une de vos forces est la gentillesse, vous pourriez envisager comme passe-temps de travailler dans le domaine de l’action sociale ou du bénévolat, ou de passer du temps à parler avec des personnes confinées à la maison.
2. Trouvez des activités que vous aimez déjà
La « théorie de l’élargissement et de la construction » suggère que lorsque nous ressentons des émotions positives telles que la joie ou l’amour, nous sommes plus enclins à nous engager dans de nouvelles activités, pensées et comportements.
Il s’ensuit que si vous vous penchez sur les moments de votre vie où vous avez ressenti ces émotions, cela pourrait vous aider à vous lancer dans un nouveau passe-temps. Ainsi, si vous aimez marcher dans la campagne, la théorie suggère que ces émotions vous permettront de rejoindre un club de randonnée.
3. Se souvenir des moments où l’on a perdu la notion du temps
Une autre façon d’identifier une activité qu’il serait bon de faire est d’utiliser la « théorie du flux ». Cette théorie suggère que lorsque nous faisons quelque chose qui nous absorbe complètement, nos ondes cérébrales changent et nous pouvons perdre la notion du temps. Pour que cela se produise, nous avons besoin d’une activité qui ait du sens pour nous, avec juste ce qu’il faut de défi pour qu’elle ne soit ni trop facile, ni trop difficile.
Un exercice qui révèle votre modèle de flux personnel consiste à faire un retour sur votre vie pour trouver le plus grand nombre possible de fois où vous avez fait quelque chose et où vous avez complètement perdu la notion du temps.
Notez-les et voyez si ces moments ont quelque chose en commun. Par exemple, s’agit-il d’activités créatives ou d’activités physiques en plein air ? Cela vous révélera quelque chose sur vous-même et sur le type d’activité qui vous correspond, et pourrait vous permettre de trouver de nouveaux passe-temps.
4. Soyez bienveillant envers vous-même
La « théorie de l’autocompassion » nous enseigne qu’il est important d’être aussi gentil avec soi-même que nous le serions avec un ami. Lorsque nous pensons à ce que nous savons faire, nous pouvons être malveillants envers nous-mêmes en nous comparant défavorablement aux autres ou à une norme imaginaire élevée.
La théorie de l’autocompassion affirme que nos imperfections font de nous des êtres humains et que c’est notre connaissance commune de ces imperfections qui nous relie aux autres. Lorsque l’objectif d’une activité est la bienveillance à l’égard de nous-mêmes et de ceux qui pratiquent l’activité avec nous, plutôt que la performance, nous pouvons trouver de nouvelles raisons, souvent plus significatives, de participer à quelque chose.
Comment vos loisirs s’intègrent-ils dans cette journée ? Comment cette journée peut-elle s’appuyer sur l’idée élargie que vous vous faites de vos points forts ? En quoi inclut-elle de la gentillesse envers vous-même et les autres ?
Vous cherchez quelque chose de bien ? Coupez le bruit avec une sélection soigneusement élaborée des dernières sorties, des événements en direct et des expositions, directement dans votre boîte aux lettres électronique tous les quinze jours, le vendredi.
Alison Bishop ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Le 17 avril 2024 — Kahnawake (Québec) — Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et le Conseil mohawk de Kahnawà:ke
Le Conseil mohawk de Kahnawà:ke et le gouvernement du Canada ont franchi une étape importante dans le renforcement de leurs relations et la promotion de l’autodétermination des Kanien’kehá:ka de Kahnawà:ke. Aujourd’hui, un protocole d’entente a été signé, décrivant la relation entre les parties et l’objectif commun d’explorer des madats de négociations inter-gouvernementaux entre les parties dans divers secteurs.
Officiellement intitulé Protocole d’entente sur les relations entre les Kanien’kehá:ka de Kahnawà:ke et le Canada : Une nouvelle voie à suivre, le protocole d’entente a été signé par Ohén:ton Í:iente ne Ratitsénhaienhs Kahsennenhawe Sky-Deer et par l’honorable Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Cet accord historique ouvre la voie à l’exploration de relations renouvelées sur des sujets tels que les terres, l’environnement, l’enregistrement, les jeux, la justice, les relations financières, la consultation, le développement économique et les services à l’enfance et à la famille. L’entente favorisera également des relations de travail sur d’autres sujets qui pourraient survenir.
Ce protocole d’entente témoigne d’un engagement renouvelé en faveur du dialogue et de la collaboration entre le Conseil mohawk de Kahnawà:ke et le gouvernement du Canada.
« Nous sommes heureux d’entamer un processus renouvelé pour prendre des mesures significatives dans plusieurs domaines différents qui auront un impact positif sur Kahnawa’kehró:non en veillant à ce que nous travaillions à exiger du Canada qu’il respecte l’autodétermination de Kahnawà:ke, a déclaré Ohén:ton Í:iente ne Ratitsénhaienhs Kahsennenhawe Sky-Deer. Il nous donne la possibilité de nous attaquer aux obstacles fédéraux auxquels nous sommes actuellement confrontés, ainsi que l’espace nécessaire pour rédiger nos propres accords afin de mieux répondre aux besoins uniques de notre communauté. »
« En tant que ministre des Relations Couronne-Autochtones, je veillerai à ce que le nom du protocole d’entente conclu aujourd’hui entre nos deux nations soit plus qu’un simple nom, a déclaré Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Une nouvelle voie à suivre exige un partenariat égal, du respect et de la compréhension, et surtout un désir commun de rendre l’avenir meilleur que le passé. Tels sont les engagements que je prends aujourd’hui. Il reste encore beaucoup à faire. »
La signature de ce protocole d’entente marque une étape importante pour les Kanien’kehá:ka de Kahnawà:ke et reflète l’engagement du Conseil mohawk de Kahnawà:ke et du gouvernement du Canada à travailler ensemble dans un esprit de bonne foi et de respect mutuel.
Headline: « Investir dans la jeunesse, c’est investir dans la paix », plaide l’ONU
« Le potentiel et l’opportunité de renouveau que représentent les jeunes signifient qu’ils doivent participer aux discussions plus larges qui façonnent nos sociétés », a déclaré la Secrétaire générale adjointe de l’ONU aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo, aux membres du Conseil de sécurité.
Les jeunes constituant 55% de la population du sud et de l’est de la Méditerranée, leur voix ne peut être ignorée, a-t-elle ajouté.
Réfléchissant aux manifestations de 2011 qui ont balayé certains pays arabes de la région, elle a souligné que « les jeunes étaient à l’avant-garde de ces mouvements, protestant contre la privation de droits et le manque d’opportunités économiques et d’emplois ».
Mme DiCarlo faisait un exposé au débat du Conseil de sécurité sur le thème « Le rôle des jeunes dans la réponse aux défis de sécurité en Méditerranée », convoqué par Malte en sa qualité de Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril.
Impacts disproportionnés
Malgré leur résilience, les jeunes sont confrontés aux impacts disproportionnés des conflits et des crises climatiques.
L’attaque brutale du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui a suivi à Gaza ont eu des conséquences dévastatrices, où 70 % de la population de l’enclave a moins de 30 ans. En outre, toutes les écoles de la bande de Gaza sont fermées, ce qui touche plus de 625.000 élèves.
Le traumatisme, la violence et l’insécurité alimentaire résultant de tels conflits soulignent le besoin urgent d’efforts de consolidation de la paix donnant la priorité à la participation des jeunes, a déclaré Mme DiCarlo.
« Nous avons été témoins de cet esprit d’innovation dans nos missions politiques spéciales où nous avons de plus en plus déployé de nouvelles technologies pour organiser des consultations numériques avec les jeunes », a-t-elle ajouté, citant des exemples en Libye et au Liban, où de tels dialogues ont contribué à une meilleure compréhension des points de vue et des aspirations des jeunes pour les refléter dans le travail de l’ONU.
UN Photo/Loey Felipe
Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, informe la réunion du Conseil de sécurité sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Changement climatique
La crise climatique aggrave encore les défis auxquels sont confrontés les jeunes dans la région méditerranéenne, a poursuivi Mme DiCarlo, d’autant plus que la région se réchauffe environ 20% plus vite que la moyenne mondiale.
Elle a souligné l’importance de l’action climatique menée par les jeunes, citant leur participation active aux forums internationaux tels que les réunions annuelles de la Conférence des Parties (COP).
« Les jeunes femmes sont souvent à l’avant-garde de ces mouvements, militant pour une optique de genre à toutes les étapes des politiques et de la prise de décision liées aux risques climatiques », a-t-elle affirmé.
Exploiter le potentiel
Pour exploiter le potentiel des jeunes en tant qu’agents positifs du changement, la haute responsable de l’ONU a également appelé à un investissement et un soutien accrus de la part des organisations régionales et multilatérales.
« Investir dans la jeunesse, c’est investir dans la paix », a-t-elle souligné, appelant à de plus grandes interactions entre les membres du Conseil de sécurité et les jeunes.
En conclusion de son discours, elle a appelé le Conseil « à continuer de défendre l’agenda jeunesse, paix et sécurité, qui est essentiel pour la région méditerranéenne et au-delà ».